L’obsolescence programmée enfin politiquement incorrecte
Après les médias, le monde politique semble enfin s’emparer du sujet de l’obsolescence programmée. Benoît Hamon a dégainé le premier il y a quelques mois, suivi par les partis écologistes belges Ecolo et Groen! et du Sénateur EELV Jean-Vincent Placé il y a quelques jours. Dans la foulée, Jean-Michel Baylet (parti Radical de Gauche) suggère au gouvernement de prendre en compte les pistes d’actions préconisées par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
Plus récemment, le centriste Yves Détraigne (UDI-UC) déclarait à l’AFP “je dis qu’à l’économie du jetable, il nous faut substituer l’économie du durable, au premier sens du terme”.
Ces trois propositions sont complémentaires. La première vise à imposer aux fabricants de s’engager sur une durée de vie des appareils électroniques qu’ils vendent. La deuxième et la troisième propositions visent, entre autre, à allonger la durée de garantie légale à 5 ans et la période d’exemption à 2 ans pour, in fine, allonger la durée de vie active des équipements.
13 solutions concrètes pour lutter contre l’obsolescence programmée
Certes, les projets de loi ont peu de chance de passer. Et, si c’est le cas, ils seront sévèrement rabotés par les puissants lobbies des fabricants d’équipements électriques et électroniques. Il n’empêche, c’est un signal fort envoyé à l’industrie : la société civile dans son ensemble veut des produits qui durent.
En attendant, vous pouvez télécharger le position paper de l’Alliance Green IT (AGIT) qui propose 13 solutions concrètes pour lutter contre l’obsolescence programmée.
Source : GreenIT.fr