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Economisez de l’encre avec l’EcoFont

Des p’tits trous, des p’tits trous, encore des p’tits trous, c’est à ça qu’on pourrait résumer l’Ecofont, la nouvelle police d’écriture proposée par la société de communication néerlandaise Spranq.

 

Pourquoi des petits trous ? Au même titre que, durant la première puis la seconde guerre mondiale, certaines pièces de monnaies françaises étaient trouées en leur milieu pour économiser du métal, les caractères de l’Ecofont sont percés de nombreux trous afin d’économiser de l’encre d’impression.

Pièces de type Lindauer, émises entre 1914 et 1946, percées en leur centre afin d’économiser du métal.Cette pirouette permet, selon les créateurs, d’économiser jusqu’à 20% d’encre, par rapport à la police sous licence libre Vera sur laquelle est basée l’Ecofont, tout en conservant une lisibilité optimale.

Si l’idée est originale, elle a aussi ses limites. Cette police est, il est vrai, moins nette sur l’écran ce qui pourrait gêner certaines personnes lors de la rédaction d’un document. Par contre, après impression, le résultat est tout à fait convaincant. Toutefois, les trous deviennent visibles au delà de la taille 13. Cette réflexion est cependant d’ordre purement esthétique car cela ne gêne pas la lecture. Il convient donc à chacun de définir son seuil de tolérance et rien n’empêche d’utiliser la police Vera pour les titres.Vera VS EcoFont

Pour vous donner un aperçu du rendu imprimé, vous trouverez en bas de cet article une page de test imprimée puis scannée en 600ppp sur une imprimante jet d’encre multifonction Canon Pixma MP600 comparant plusieurs polices couramment utilisées (calibri et times new roman) et l’Ecofont à différentes tailles. Attention, la page de test étant scannée en très haute définition, les trous sont visibles dès la plus petite taille, ce qui n’est pas le cas à taille réelle.

Enfin, il faut noter que l’économie annoncée a été mesurée à l’aide d’un logiciel qui a calculé la surface occupée de la police sur la page. De plus, les créateurs indiquent que l’économie dépend de la taille de la police imprimée, de la qualité de papier et du type d’imprimante (jet d’encre ou laser). Il s’agira donc de vérifier le gain réel.

FLohier

Avec une Licence en poche et après plusieurs expériences professionnelles dans le domaine technique, j’ai obtenu un Master 2 Management et Technologies de l’Information à l’IAE d’Aix en Provence. Je suis actuellement attaché adjoint pour la Science et les Technologies de l’Information et de la Communication (STIC) à l’Ambassade de France à Washington DC. Par ailleurs, je suis depuis toujours un fervent pratiquant de cyclisme, sport qui sensibilise à la consommation d’énergie et à l’environnement. Très curieux de nature et avide d’informations, j’essaye de vous faire partager ici mes réflexions et ce qui ressort de ma veille technologique surle Green IT.

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