Catégorie : Recyclage

Des poubelles high-tech pour collecter les déchets électroniques

En Italie, seulement 18 % des petits appareils électriques et électroniques (catégories 2, 3, et 4) sont collectés en fin de vie. Les entreprises italiennes Hera et Ecolight et la fondation espagnole Ecolum ont donc lancé le projet Identis WEEE. Soutenu par l’Union européenne (UE), il vise à déployer des bacs de collecte en apport volontaire destinés aux petits déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Actuellement en test à Bologne, ces poubelles “hi-tech” pourraient bientôt être présentes partout en Italie.

L’objectif est de reproduire ce qui a déjà fonctionné avec les piles, les téléphones portables et les ampoules en France en proposant des bacs de collecte sur des lieux très fréquentés comme les entrées de supermarchés. Les porteurs du projet Identis WEEE espèrent ainsi doubler le taux de collecte de ces déchets à la fois particulièrement toxiques (métaux lourds, produits chimiques toxiques, PVC, etc.) et précieux (métaux et verre notamment).

Ouverture grâce à une carte magnétique
Contrairement aux collecteurs habituels – qui ne sont finalement que de gros bacs en carton – le dispositif imaginé pour Identis Weee s’ouvre avec une carte magnétique. 19 000 familles italiennes ont déjà reçu leur sésame afin de pouvoir déposer leurs DEEE. La carte magnétique permet de tracer les objets déposés afin d’assurer une traçabilité sans faille jusqu’à leur élimination. Le coût de ce projet est 3,5 millions d’euros, dont la moitié financé par l’Union Européenne dans le cadre du programme Life+.

Pour rappel, en France, 7 équipements électroniques sur 10 ne sont toujours pas collectés et dépollués. A ce rythme, le monde produit chaque année entre 50 et 75 millions de tonnes de DEEE. Selon le PNUE, seulement 10 % sont recyclés au niveau mondial et 75 % sont exportés illégalement en Afrique et en Asie.

Merci à Julien Daniel pour l’alerte

Source : http://identisweee.net/en/sala-de-prensa/

Frédéric Bordage

Expert en green IT, sobriété numérique, numérique responsable, écoconception et slow.tech, j'ai créé le collectif Green IT en 2004. Je conseille des organisations privées et publiques, et anime GreenIT.fr, le Collectif Conception Numérique Responsable (@CNumR) et le Club Green IT.

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