Catégorie : Recyclage

DEEE : l’université Lyon 2 recyclera 100% d’ici 5 ans

Avec 27.000 étudiants et 3.000 personnels (professeurs, administration, etc.), l’université Lyon 2 est la plus grande d’Europe. Elle met 3.000 machines à la disposition de ce public. Un beau cas d’école pour la collecte, le traitement et le valorisation de ces DEEE (déchet électrique et électroniques).

Ces DEEE nécessitent en effet un traitement car ils contiennent des substances toxiques comme le plomb, le mercure ou le nickel. La directive RoHS (glossaire) vise à éliminer ces substances des nouveaux matériels. Mais, en attendant, depuis le 13 août 2004, les états membres de l’Union Européenne doivent appliquer la directive sur les Déchet d’Equipement Electrique et Electronique (DEEE).

Pour les équipements acquis avant le 13 août 2005, c’est l’entreprise qui doit prendre en charge la fin de vie des appareils, quitte à sous-traiter cette tâche auprès d’un constructeur ou d’un prestataire spécialisé. En revanche, les équipements informatiques vendus après le 13 août 2005 sont pris en charge par le constructeur qui doit inclure la collecte dans sa prestation.

« D’ici 5 ans, 100 % de nos équipements seront traités par la filière déchets électroniques » annonce Claude Journès, Président de l’Université Lumière Lyon 2. Le coût de traitement d’un poste complet (hors enlèvement) varie de 8 à 20 euros selon sa nature (type d’écran, etc.).

Le projet s’articule autour de 3 axes :
– simplicité : le partenaire de l’université (on ne connaît pas son nom) prend en charge l’ensemble de la logistique,
– rigueur : l’ensemble des prestataires mobilisés sont tous certifiés ISO 9001 et 14001. L’ensemble des flux seront donc complètement traçables et traité, en France, en respect de la législation.
– citoyenneté : l’université étend la collecte au matériel personnel de l’ensemble des 27.000 étudiens et 3.000 employés.

L’opération permettra également de sensibiliser ces 30.000 personnes à l’intérêt écologique de cette démarche autant citoyenne que légale.

Stéphane Parpinelli