Catégorie : Acteurs

La ville intelligente : un atout majeur pour les collectivités

Opérateur de télérelevé, filiale de Veolia Eau et Orange, m2ocity vient de dévoiler les résultats d’une étude globale* réalisée auprès des principales mairies et communautés de communes françaises autour du sujet de la ville de demain.

Les projets d’aménagement actuels sont multiples, encouragés par les politiques locales et nationales et l’attention grandissante leur étant accordée. Les collectivités font la part belle aux moyens de transports « doux » (84 %) et aux projets de construction et rénovation des bâtiments (76 %). La moitié des sondés ont également cité spontanément d’autres chantiers engagés, dont la diversité illustre les perceptions différentes et larges du concept de ville intelligente par les collectivités.

Les réponses des collectivités aux enjeux écologiques
Parmi les principales actions menées par la ville pour limiter l’impact écologique, nous trouvons en premier lieu la diminution de la consommation énergétique des bâtiments (54 %) puis le développement des transports doux (50 %). La communication incitative auprès des habitants arrive en troisième place, citée par 35 % des sondés. La lutte contre le gaspillage d’eau est évoquée par 29 % des répondants. On peut gager que l’inscription de mesures juridiques visant directement la responsabilité des collectivités notamment sur le front de la gestion de leurs ressources, soit un facteur d’évolution très fort dans la priorisation de ces actions et leur évolution.

Les villes sont connectées !
La connectivité est un élément inhérent à la ville intelligente. L’étude démontre que si 67 % des collectivités sont équipées d’un réseau de fibres optique, 11 % d’entre elles sont déjà équipées d’un réseau fixe de télérelevé par radio. 37 % des communes disposent également d’un système de pilotage à distance des consommations, dont 21 % des communes spécifiquement dédié au trafic et 11 % au stationnement.

Encore peu d’action de sensibilisation
Bien que les communes s’appuient sur des supports d’information classiques pour communiquer auprès des administrés, elles ne négligent pas pour autant le contact virtuel. En revanche, si quasiment toutes les communes font part de leurs actions sur leur site Internet (99 %), seules 6 % d’entre elles mènent des campagnes de sensibilisation directe auprès de leurs administrés. Toutefois, 36 % des sondés déclarent avoir développé la communication auprès de leurs habitants à travers les réseaux sociaux – devenant le vecteur phare de projets participatifs de sensibilisation citoyenne.

La ville intelligente : un atout économique de taille
En termes d’atouts économiques, une écrasante majorité des sondés considère que l’image de ville intelligente est bénéfique tant au niveau des administrations (96 % pour les élus ; 91 % pour les salariés des collectivités) ; que des entreprises (95 %) et habitants (88 %). Les transports (30 %) et les énergies renouvelables (22 %) sont notamment perçus comme des vecteurs permettant d’accéder à ce statut.

Des partenaires technologiques difficiles à identifier
Le choix des fournisseurs et prestataires reste le principal enjeu lié à la ville intelligente pour 73 % des sondés, par rapport au budget de fonctionnement qui, avec 56 % des suffrages, reste un critère important mais secondaire. Ce constat est sans surprise appuyé par le fait que plus de quatre sondés sur cinq ne savent pas vers qui se tourner pour mettre en œuvre leurs programmes liés à la ville intelligente. « Il est crucial de noter à ce stade que 81 % des sondés ne savent pas à qui s’adresser pour ces sujets liés à l’aménagement du territoire et au développement durable des villes » commente Taïsei Miura, PDG de m2ocity.

* réalisée du 26 avril au 10 mai 2012, questionnaire par téléphone après de directeurs du service en charge du développement durable et/ou de l’aménagement du territoire, auprès de 80 communes ou collectivités de communes parmi les principales françaises.

Source : http://www.m2ocity.com/images/Livre-blanc/Ville-de-demain-2012-Enquete-m2ocity-Oct-2012.pdf

Frédéric Bordage

Expert en green IT, sobriété numérique, numérique responsable, écoconception et slow.tech, j'ai créé le collectif Green IT en 2004. Je conseille des organisations privées et publiques, et anime GreenIT.fr, le Collectif Conception Numérique Responsable (@CNumR) et le Club Green IT.

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